Pour beaucoup de responsables d’entreprise, la transition numérique apparaît davantage comme un concept marketing destiné aux start-up et aux entreprises férues d’innovation, qu’une préoccupation terrain quotidienne. Peu d’entre eux se sentent concernés : seulement 30% des chefs d’entreprises jugent que la transition numérique est stratégique ou essentielle et près de 50% pensent qu’il s’agit d’un effet de mode (1). Cette perception est d’ailleurs confirmée par une enquête de Opinion Way-Banque Palatine (2) qui indique que 40% des sondés n’ont prévu aucun investissement dans le numérique en 2017…

La transition numérique est pourtant une réalité pour le secteur de l’imprimerie depuis plusieurs décennies : la PAO au milieu des années 80, le CTP à la fin des années 90 puis l’explosion de l’impression numérique… Toutes ces évolutions technologiques ont profondément changé la manière de produire un document imprimé, mais également de le « consommer » : tirages plus courts mais plus nombreux, personnalisation des contenus…

D’une certaine manière, l’industrie graphique fut la première touchée par cette transformation profonde. Son adaptation s’est souvent traduite par des réponses essentiellement techniques et matérielles sans remettre à plat la stratégie de l’entreprise. Aujourd’hui, la deuxième vague de cette transition est toujours appréhendée à travers le spectre unique d’une réponse « Outils » – j’ai besoin d’un site web, d’une solution web-to-print, d’un ERP – alors qu’il est toujours aussi indispensable d’avoir une approche plus globale.

La transition numérique représente un enjeu fondamental pour la pérennité et le développement des acteurs de l’imprimerie. Elle constitue certes une mutation profonde du fonctionnement des entreprises, mais elle ouvre surtout des opportunités de gain de temps, d’argent et de nouveaux marchés. Pour Jérôme Wallut (3), le constat est assez sévère : « Une fois doté d’un joli site web et d’une présence sur les réseaux sociaux, le patron lambda peine à passer la vitesse supérieure avec le traitement des data, la re-invention de la relation clients ou la remise à plat des process ».

A la décharge des décideurs, il est vrai qu’il est difficile de savoir par où commencer. L’expérience d’un spécialiste qui connait les contraintes métier pour être accompagné dans ce processus est alors un atout majeur.

Pour apporter une réponse pertinente à ces enjeux, TRIAS s’est agrandi en intégrant l’agence de communication GRAINES D’OCTETS ainsi que des compétences dans la gestion de la donnée et du traitement de l’information multicanal.

Au-delà des outils, et notamment son ERP VITASOFT dédié au secteur de l’imprimerie, TRIAS propose désormais un ensemble de solutions et de services pour permettre à ses clients de faire de cette évolution une opportunité de croissance : conseil dans l’organisation de l’entreprise et la gestion des flux, stratégie commerciale d’acquisition et de fidélisation des clients, stratégie digitale, plan de communication opérationnelle, conception de sites internet…

Quand un imprimeur envisage de mettre en place une solution Web-to-print, celle-ci a-t-elle pour but de fidéliser des clients en leur apportant plus de service ou de trouver de nouveaux clients ? Comment cela impacte-t-il l’organisation commerciale ? Comment valoriser ces nouvelles informations commerciales ? Comment faire connaître ce nouveau service ? Le flux de production de l’entreprise est-il adapté ? …

Acteur historique de l’industrie graphique et de la communication, TRIAS dispose des compétences pour conseiller les acteurs de l’imprimerie dans leur transformation numérique en intégrant aussi bien la dimension stratégique, commerciale que technique.

(1) une étude menée par le groupe CESI, IPSOS et Le Figaro en 2016
(2) étude réalisée au 1er trimestre 2017 auprès de dirigeants de PME
(3)auteur de Patrons n’ayez pas peur ! (éditions Cent Mille Milliards) et associé chez ICP Consulting